Les étapes du deuil animalier

Que ce soit à cause d’une maladie, d’un accident ou de la vieillesse, la mort d’un animal de compagnie est une épreuve difficile. Lorsqu’il gagne ses ailes pour rejoindre le pont de l’arc-en-ciel, son maître doit faire son deuil et traverse un amas d’émotions. Cet article dresse la liste des étapes par lesquelles les propriétaires endeuillés passent généralement, avant d’accepter la séparation définitive avec leur petit compagnon et de prendre un nouveau départ dans la vie.

Illustration : "Les étapes du deuil animalier"

La mort d’un animal de compagnie, une période douloureuse

« Je t’ai aimé toute ta vie. Tu me manqueras pour le reste de la mienne », citait l’auteur américain Ben Hur Lampman. Pour nombre de personnes, les chats, les chiens et autres animaux de compagnie sont de véritables membres de la famille. Ils apportent beaucoup de chaleur dans un foyer, offrent un amour inconditionnel et jurent fidélité à leur humain préféré jusqu’à leur dernier souffle. La relation entre un animal et son adoptant demeure très forte.

L’heure des adieux a tendance à plonger le maître dans une profonde tristesse. Il peut se sentir désemparé face à la perte d’un être aussi cher, d’un compagnon de vie aussi unique. Bien sûr, le deuil se vit différemment pour chaque personne, et s’avère plus ou moins long. Cela dépend, notamment, du lien que le propriétaire entretenait avec le défunt.

Aujourd’hui encore, il arrive souvent que le décès d’un animal soit banalisé dans notre société. Certains y voient un excès de tristesse ou une sensiblerie démesurée. Faire le deuil de sa boule de poils, de plumes ou d’écailles n’est pas toujours évident, quand des membres de l’entourage ne comprennent pas, voire critiquent, la douleur ressentie après son décès. Dans ce cas, il est important de s’entourer de personnes bienveillantes et compatissantes, comme un coach en deuil animalier.

Les différentes étapes du deuil animalier

Même si certains individus trouvent aberrant le fait de comparer la peine éprouvée après la perte d’un proche et d’un animal, les étapes du deuil se rapprochent beaucoup : choc, déni, colère, culpabilité, tristesse, acceptation.

Le choc et le déni

Le départ, prévisible ou non, d’un animal de compagnie provoque un choc, souvent suivi du déni. Pour le maître, il est difficile de croire que ce petit cœur sur pattes ne fera plus partie de sa vie.

Cet état, qui dure de quelques minutes à quelques semaines, peut engendrer de la torpeur ou un débordement d’émotions. Il s’agit d’une forme de défense de l’esprit, pour lequel cette situation paraît ingérable.

La colère et la culpabilité

Plusieurs émotions risquent de pointer le bout de leur truffe, comme la colère et la culpabilité. Certains propriétaires éplorés s’emportent, par exemple, contre le vétérinaire qui n’a pas réussi à sauver leur fidèle compagnon ou encore contre leur conjoint qui l’a laissé sortir. Ils peuvent également se sentir coupables, notamment de l'avoir fait euthanasier, et ressasser les événements en regrettant de ne pas avoir agi autrement.

La tristesse

Durant cette phase, la réalité s’impose au maître endeuillé et laisse place au chagrin. Pleurs, perte d’appétit, troubles du sommeil, fatigue, isolement… La tristesse entraîne des manifestations physiques, comportementales et émotionnelles.

Chaque personne vit ses émotions de façon différente, avec plus ou moins d’intensité. La durée dépend de chacun : plusieurs jours, semaines ou mois.

L’acceptation

Bien que la douleur soit toujours présente, elle ne paralyse plus l’adoptant éprouvé. Cette étape lui permet de réaliser que son animal de compagnie ne reviendra pas, et que rien n’aurait pu changer son sort. Il apprend à vivre sans son petit trésor sur pattes.

À partir de ce moment-là, il réorganise son quotidien et prend de nouveaux repères jusqu’à apprivoiser la douleur et se souvenir exclusivement du meilleur.

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